2 décembre, 2019
Québec, le 2 décembre 2019 – Le Gouvernement du Québec annonce qu’il modifie le Programme de lutte contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) pour la protection des investissements en petites forêts privées afin que les aires d’une superficie de plus de quatre hectares soient dorénavant admissibles. Ce programme, doté d’une enveloppe de 20 M$ jusqu’en mars 2023, consiste en des pulvérisations aériennes d’insecticide biologique (Bacillus thuringiensis var. kusrtaki, Btk) réalisées par la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies.
Cette révision permettra, à compter de 2020, de rendre le programme de protection accessible à un plus grand nombre de propriétaires forestiers et ainsi de répondre à leurs préoccupations. Pour l’année 2019, rappelons qu’une superficie minimale de dix hectares était requise pour pouvoir bénéficier du programme.
La décision gouvernementale va donc dans le sens de la demande formulée par la Cellule d’urgence sur la gestion de l’épidémie de TBE en forêt privée, lancée par la Fédération des producteurs forestiers du Québec et le Regroupement des sociétés d’aménagement forestier du Québec.
Soucieux de s’assurer que les forêts québécoises contribuent davantage à la réduction des gaz à effet de serre, le Gouvernement du Québec annonce également un investissement supplémentaire de 3 M$ destiné aux propriétaires forestiers afin de permettre la réalisation de projets de remise en production de peuplements en contexte épidémique de TBE pour les années 2019-2020 et 2020-2021 en forêt privée.
Cette somme de 3 M$ provient du Fonds vert. Elle s’inscrit dans le cadre d’un investissement total de 75 M$ du Gouvernement du Québec pour les cinq prochaines années, annoncé à l’occasion du Discours sur le budget 2019-2020 et qui a pour but de renforcer le rôle de la forêt dans la lutte contre les changements climatiques.
Rappelons que la TBE se trouve en permanence dans les forêts québécoises, même en l’absence d’épidémie. La densité des populations de TBE augmente graduellement pour atteindre un niveau épidémique tous les 30 ans environ.
Source : Ministère Forêts Faune et Parcs