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SOPFIM

Petite forêt privée

À propos du programme

Ce programme de protection vise à protéger les investissements de l’État (plantations et éclaircies) qui ont été faits sur les lots des petits propriétaires forestiers (moins de 800 hectares d’un seul tenant) et à développer une expertise en protection sur de petites superficies. Le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 20 M $ dans un programme de pulvérisations aériennes d’insecticide biologique contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) afin de soutenir la petite forêt privée, les emplois et les régions.

mise en sac échantillons

Ce programme de pulvérisations aériennes vise à protéger les investissements de l’État qui ont été faits depuis près de 30 ans en forêt privée de moins de 800 ha (plantations et éclaircies) et à développer une expertise en protection des petites forêts privées où la planification et la préparation des interventions sont beaucoup plus complexes qu’en forêt publique. Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) a mandaté la SOPFIM pour la mise en œuvre d’un programme de pulvérisations aériennes. Les travaux pour déterminer les superficies et les propriétaires admissibles ont débuté à l’été 2017 et se prolongeront jusqu’en mars 2027.

Critères de sélection

Plusieurs territoires sont susceptibles d’être touchés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. La SOPFIM applique des critères de sélection spécifiques afin de protéger les forêts privées les plus menacées.

  • La superficie doit être supérieure à 4 hectares;
  • La largeur du territoire doit être de plus de 80 mètres;
  • Le peuplement doit être composé d’essences vulnérables (sapin baumier, épinette blanche et épinette de Norvège);
  • Ce peuplement doit être âgé entre 21 et 60 ans;
  • Le territoire doit être aménagé (traitements subventionnés par le gouvernement).

Bénéfices du traitement

Plusieurs bénéfices proviennent des traitements contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette, autant sur le plan environnemental qu’économique.

  • Recrutement et formation d’une main-d’œuvre spécialisée et compétente dans le but de combler les postes associés à la planification et à la mise en œuvre des programmes;
  • Retombées socioéconomiques régionales des programmes de protection directes en matière d’achat de biens et de services;
  • Réduction des impacts de la TBE sur les investissements consentis en aménagement et sylviculture des forêts susceptibles aux attaques de la TBE;
  • Diminution de la défoliation et de la mortalité des arbres.
forêt background

9 623 hectares à protéger en 2024

5 368
Bas-Saint-Laurent
629
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
1 553
Saguenay–Lac-St-Jean
1 106
Chaudière-Appalaches
684
Abitibi-Témiscamingue
62
Côte-Nord
221
Capitale-Nationale